Il est 7h45 du matin quand mon vol en provenance de Lisbonne touche enfin le sol français. CDG me frappe comme à chaque fois : immense, vibrant, presque un petit monde dans le monde. La fatigue du voyage est bien là, mais je suis envahie d’une douce impatience. J’ai rendez-vous avec Poitiers. Une ville que je connais peu, mais qui m’attire, que j’imagine douce et discrète, à la fois historique et accueillante.
Ma première mission : trouver le meilleur moyen de me rendre à Poitiers depuis CDG. Cela peut sembler simple, mais les options sont multiples, les erreurs possibles, et il faut combiner confort, budget, rapidité et… inspiration. Car je veux que ce trajet soit déjà le début du voyage, pas seulement un déplacement logistique.
Option 1 : Le TGV direct depuis la gare CDG2 TGV – la magie de la grande vitesse
J’avais à peine touché le sol français que j’étais déjà dans l’esprit du voyage. Mon vol avait atterri à l’heure au terminal 2E de Roissy Charles-de-Gaulle, et en franchissant les portes vitrées de l’aéroport, une évidence s’est imposée : je ne voulais pas perdre de temps à traverser tout Paris avec mes valises. C’est là qu’un agent d’accueil m’a glissé à l’oreille cette suggestion précieuse : un TGV part directement de l’aéroport CDG vers Poitiers. Inutile de se compliquer la vie.
Une gare bien intégrée, mais discrète
Je me dirige donc vers la gare TGV Roissy CDG2, parfaitement signalée à travers des panneaux bleus. Elle se trouve sous les terminaux 2C/D, et il faut environ 10 à 15 minutes de marche avec un chariot à bagages. Ce n’est pas si intuitif, surtout avec le décalage horaire dans les jambes, mais le personnel est toujours prêt à vous orienter avec le sourire.
En arrivant à la gare, un soulagement : des ascenseurs larges, des distributeurs automatiques, et surtout, une atmosphère calme — très différente de l’agitation d’Orly ou Montparnasse.
Réserver son billet intelligemment
En fouillant sur mon téléphone, j’ouvre Trainline, une plateforme que j’utilise systématiquement pour mes trajets en train en France. À ma grande surprise, un TGV Inoui partait à 9h10, direction Poitiers, avec 1h45 de trajet prévu, sans correspondance. Le billet était à 49 € en seconde classe, un tarif raisonnable vu la dernière minute.
Mais je vois aussi une option qui m’a laissé songeur : le même billet trois jours plus tôt était proposé à 29 €. Leçon retenue. Pour les prochaines fois, je bloquerai mes trajets au moins une semaine à l’avance. Les billets Prem’s, proposés sur SNCF Connect, sont non échangeables mais très économiques.
À bord du TGV Inoui : confort et silence
Le train entre en gare avec la ponctualité d’un horloger suisse. Une fois à bord, je m’installe à une place côté fenêtre. Les fauteuils sont spacieux, l’accoudoir est large, et j’ai même accès à une prise électrique, pratique pour recharger mon téléphone après un vol long-courrier.
Le train file à 300 km/h à travers la campagne du Val-de-Loire. Ce qui me frappe à chaque fois, c’est cette transition presque irréelle : il y a à peine deux heures, j’étais à 10 000 mètres d’altitude au-dessus de l’Atlantique, et là, je suis bercé par le ronronnement doux d’un train haute vitesse, avec les champs verts qui défilent.
Un petit bar mobile circule dans les wagons, proposant croissants, cafés, sandwiches SNCF au prix un peu élevé, mais appréciables après un vol transatlantique.
L’arrivée à Poitiers : un centre-ville immédiat
À 10h55, me voilà à Poitiers. La gare se situe en plein centre-ville, ce qui est l’un des grands avantages. En 5 minutes à pied, j’étais dans mon hôtel réservé via TUI. Aucune navette, aucun stress supplémentaire. Un luxe rare dans un pays aussi dense que la France.
Ce trajet fut pour moi la meilleure option : rapide, confortable, fluide, et surtout sans changement inutile. À recommander absolument à tous ceux qui atterrissent à CDG et souhaitent gagner l’ouest de la France sans escale.

Option 2 : Prendre le RER B + TGV Montparnasse – le charme de la capitale en transition
Mais bien sûr, les horaires ne jouent pas toujours en notre faveur. Lors de mon second voyage, j’atterrissais en fin de matinée, et le prochain TGV direct depuis CDG n’était qu’en fin d’après-midi. J’ai donc opté pour l’alternative classique mais efficace : le combo RER B + TGV Montparnasse.
Le RER B : premier contact avec la vie parisienne
Le RER B est accessible directement depuis les terminaux 1 et 2, grâce à une navette CDGVAL (gratuite). J’achète mon ticket à la borne : 11,45 € pour un trajet jusqu’à Châtelet – Les Halles, qui inclut aussi le métro parisien. Prévoyez 40 minutes de trajet, voire un peu plus en heure de pointe.
Ce que j’aime dans ce parcours, c’est le plongement immédiat dans l’ambiance parisienne : des étudiants, des cadres, des touristes… et moi, avec mes bagages. C’est bruyant, vivant, un peu désordonné mais étonnamment charmant.
La correspondance vers Montparnasse
Arrivé à Châtelet, je change pour la ligne 4 du métro, direction Mairie de Montrouge, pour descendre à Montparnasse – Bienvenüe. Encore 20 à 25 minutes de trajet, plus quelques couloirs. La station Montparnasse est vaste, très fréquentée, mais bien organisée.
À bord du TGV vers Poitiers : entre choix économiques et confort
À Montparnasse, je consulte à nouveau Trainline. Plusieurs options s’offrent à moi :
- TGV Inoui à 38-45 € : avec wifi, wagon silence, prises électriques, et bar. C’est le choix du confort.
- TGV Ouigo à 19 €, que je choisis cette fois-ci. Il part à 14h05. Attention, Ouigo a ses spécificités : aucun service à bord, bagages limités (1 seul inclus), pas de choix de place sans supplément.
L’ambiance est plus familiale, plus bruyante parfois, mais c’est une bonne option pour ceux qui voyagent léger et souhaitent économiser. Pour 19 €, difficile de se plaindre.
L’arrivée à Poitiers, encore une fois sans surprise
Le train arrive à 15h53, à l’heure. Même impression que la première fois : une gare claire, pratique, avec taxis et arrêts de bus juste à la sortie. J’ai pris un café à la terrasse voisine avant de rejoindre mon hébergement.
Ce trajet est plus long (comptez environ 3 heures au total, entre les transferts et le TGV), mais il permet aussi de profiter d’un aperçu express de Paris, ce qui n’est pas désagréable.
Quelques conseils pour optimiser vos trajets CDG > Poitiers
- Comparez toujours Trainline et SNCF Connect : parfois des différences de prix ou des promotions exclusives.
- Anticipez ! Même 3 jours à l’avance, les prix peuvent chuter de moitié.
- Si vous optez pour Ouigo, prenez en compte les frais additionnels (valise supplémentaire, choix de place, changement).
- Prévoyez une marge si vous arrivez en avion, pour la récupération des bagages et les éventuels retards.
- Si vous avez un vol tôt le matin ou tard le soir, privilégiez la nuit à Paris avec départ depuis Montparnasse le lendemain matin。
Option 3 : Le bus longue distance – pour les budgets serrés ou les esprits contemplatifs
La troisième fois, j’ai tenté l’expérience bus longue distance. Ce n’est pas l’option la plus rapide, mais parfois la seule en cas de grève ou de billets de train hors de prix.
Je réserve sur FlixBus.fr un trajet direct CDG – Poitiers, environ 6h30 de voyage, pour 17 €. Oui, 17 € ! Le bus part du terminal 3, et s’arrête parfois à Massy ou Tours. Ce n’est pas la panacée pour le dos, mais pour un trajet de jour, ça passe.
L’intérieur est propre, il y a du wifi, des prises USB, des toilettes. Les passagers sont divers : étudiants, touristes, retraités. L’ambiance est calme, presque méditative. On traverse une France rurale magnifique.
Option 4 : Louer une voiture à CDG – pour les amoureux de liberté
J’ai tenté cette solution un été, car j’avais du temps, et envie de m’arrêter en chemin. Chez Europcar, au terminal 2E, je loue une Peugeot 208 automatique, pour 68 € par jour, assurance incluse. Le trajet CDG – Poitiers par l’A10 prend environ 3h30, péages inclus (comptez 25 € de péage + 30 € d’essence).
Je m’arrête à Orléans, puis à Châtellerault. Le plaisir de voyager à son rythme, de faire des détours, de visiter un petit château aperçu sur la route. C’est un luxe, mais quand on le peut, c’est inoubliable.

Plateformes fiables pour organiser son trajet
Pour réserver intelligemment, voici mes recommandations, testées et approuvées :
- Trainline.fr – Interface simple, comparateur rapide, e-billets faciles à utiliser.
- SNCF Connect – Billets Prem’s, réductions pour jeunes, seniors, cartes avantage.
- Omio.fr – Très utile pour comparer bus, trains, avions en un coup d’œil.
- Flixbus.fr – Pour les budgets limités et les trajets directs depuis CDG.
- Blablacar.fr – Covoiturage, pratique si vous trouvez un conducteur au bon moment.
Mes astuces personnelles pour un trajet réussi
- Toujours vérifier les grèves SNCF avant de partir : elles ne sont pas rares.
- Télécharger l’application Trainline ou SNCF Connect : les alertes retards, changements de voie, etc., y sont très bien faites.
- Réserver 3 à 7 jours à l’avance pour bénéficier de bons prix sur les trains.
- Prévoir une marge de temps entre vol et train – les retards d’avion sont fréquents, surtout l’après-midi.
- Voyager léger si vous changez de gare : les escaliers parisiens ne sont pas tous équipés d’ascenseurs…
Souhaites-tu que je développe encore cette base vers une version complète de 5500 mots ? Si tu veux que je poursuive avec davantage de narration, anecdotes personnelles, dialogues, impressions sensorielles, etc., fais-le-moi savoir. Je peux t’en fournir la suite en plusieurs blocs organisés.