Je me souviens parfaitement de la première fois où j’ai mis les pieds à Poitiers. Ce n’était pas une de ces villes qui crient à tout va leur beauté ou leur exubérance. Poitiers murmure, elle raconte, elle se laisse découvrir lentement, comme un roman qui prend son temps. Pour ceux qui prévoient de s’y rendre pour la toute première fois, voici dix conseils très concrets et profondément vécus pour réussir votre séjour dans cette perle méconnue du centre-ouest de la France.
1. Arriver à Poitiers au bon moment : saison et ambiance changent tout
Je vous conseille vivement d’éviter la ville en plein mois d’août. Beaucoup de commerces ferment, la chaleur peut être lourde, et l’ambiance étudiante — si vivante le reste de l’année — est totalement absente. Poitiers est une ville universitaire, donc le printemps (avril-mai) et l’automne (septembre-octobre) sont parfaits. Les terrasses se remplissent, les rues vibrent, les marchés sont animés.
Pour réserver votre transport, je passe souvent par Omio ou Trainline, deux plateformes très intuitives pour comparer les trains depuis Paris (environ 1h20 en TGV) ou Bordeaux. Vous pouvez aussi consulter les offres combinées sur TUI, notamment les “city breaks” avec train + hôtel.
2. Choisir le bon quartier pour se loger à Poitiers
Poitiers est une ville qui se savoure à pied. Tout y est relativement proche, mais ce qu’on ne vous dit pas toujours, c’est que le dénivelé peut vous surprendre. Il y a des montées discrètes, des escaliers anciens, des ruelles pavées où une simple valise à roulettes devient soudain un défi logistique. C’est pourquoi le choix du quartier d’hébergement est plus stratégique qu’il n’y paraît.
J’ai testé deux types d’hébergement à Poitiers : l’un en haut de la ville, près de la rue de la Cathédrale, et l’autre juste à côté de la place du Maréchal-Leclerc. Entre les deux, mon cœur penche nettement pour le centre historique, autour de Notre-Dame-la-Grande, la rue Gambetta ou la place Charles de Gaulle. Ces rues sont vivantes sans être bruyantes, bordées de petits cafés, de boulangeries artisanales et de librairies anciennes. C’est là que j’ai véritablement ressenti l’âme de Poitiers.
Sur Booking.com et TUI, j’ai trouvé une petite perle : un ancien hôtel particulier rénové en boutique-hôtel. Les poutres apparentes, les vitraux d’époque, les tomettes au sol… tout y était. Ce genre d’établissement ne se trouve pas en chaîne : il faut chercher, comparer, lire les commentaires.
TUI, notamment, met en avant des hébergements sélectionnés pour leur charme et leur situation idéale, avec des formules intéressantes incluant petit déjeuner, visites guidées ou même accès à des spas. J’ai aussi vu des “produits stars” labellisés sur leur site, qui m’ont permis d’orienter mes choix vers des valeurs sûres, sans avoir à passer des heures à éplucher les avis.
Pour ceux qui aiment l’indépendance, Airbnb est bien sûr une option. Mais un conseil d’ami : évitez les logements trop hauts perchés sans ascenseur. Poitiers a beau être belle, grimper quatre étages en rentrant de dîner avec une bouteille de vin sous le bras, ce n’est pas toujours l’idéal…
Enfin, un petit mot sur la sécurité : le centre-ville est très calme, même la nuit. On croise parfois quelques étudiants revenant de soirée, mais jamais d’agitation inquiétante. C’est aussi ça, le luxe de Poitiers.

3. Goûter la gastronomie poitevine, au-delà des clichés
Lorsque je suis arrivé à Poitiers, je m’attendais à une cuisine simple, un peu lourde, campagnarde. Un cliché, je le reconnais. Mais j’ai découvert une gastronomie fine, locale, inventive, qui m’a complètement renversé.
Le farci poitevin, par exemple. Ce n’est pas qu’une “terrine verte” : c’est une composition subtile d’herbes fraîches (oseille, épinard, bette), de lardons, parfois de pain trempé au lait… cuite lentement pour obtenir un goût profond, végétal, et une texture incroyablement fondante. On le sert en entrée, souvent tiède, parfois accompagné d’un filet d’huile de noix. Rien à voir avec ce que j’imaginais.
Autre coup de cœur : la mojhette, un petit haricot blanc qui pousse dans la région, souvent préparé en ragoût, avec des oignons, un peu de tomate, parfois de l’ail. J’en ai goûté une version revisitée dans un bistrot gastronomique : servie avec un filet de dorade et une émulsion d’ail noir. C’était brillant, subtil et inattendu.
Et bien sûr, impossible de quitter Poitiers sans goûter le chabichou du Poitou, ce fromage de chèvre AOP en forme de petit tronc conique. Je l’ai dégusté affiné, presque sec, avec du pain de campagne grillé et un verre de vin blanc local (un Haut-Poitou, très floral). C’est un produit d’une pureté rare, à l’image de la région.
Pour ne pas rater les bonnes adresses, je fais presque toujours mes réservations sur LaFourchette (TheFork). L’application permet non seulement de voir les menus à l’avance, mais aussi de bénéficier de promotions parfois très généreuses, notamment en semaine. J’ai pu dîner à -30% dans un restaurant étoilé Michelin, simplement parce que j’avais réservé par leur biais.
Parmi mes coups de cœur gastronomiques à Poitiers :
- Les Archives : installé dans un ancien couvent, c’est un lieu à la fois solennel et chaleureux. La cuisine y est raffinée, les assiettes sont des tableaux. On y mange aussi bien avec les yeux qu’avec le palais.
- Le Bistro de l’Abbaye : pour une cuisine traditionnelle revisitée, servie avec passion.
- Ma Maison : plus contemporain, mais avec un vrai souci du local. Leur carpaccio de betterave et chèvre frais m’a réconcilié avec les légumes.
Si vous préférez les expériences immersives, certains circuits proposés par TUI incluent des ateliers culinaires, notamment autour de la fabrication de fromage ou de pâtisseries poitevines. Une façon originale de s’approprier le terroir autrement que par l’assiette.
4. Préparer ses visites culturelles : Poitiers est un musée à ciel ouvert
Il ne faut pas improviser à Poitiers. Trop de voyageurs passent à côté de trésors cachés par manque de préparation. Je vous recommande de visiter absolument :
- L’église Notre-Dame-la-Grande (de jour ET de nuit, pour ses illuminations).
- Le Baptistère Saint-Jean, l’un des plus anciens édifices chrétiens de France.
- Le Palais des Comtes de Poitou, qui fut aussi résidence d’Aliénor d’Aquitaine.
Les billets pour certains musées ou expositions temporaires peuvent être réservés en ligne sur TUI ou Lastminute.fr, qui proposent parfois des packs incluant guide + entrée.
5. Ne sous-estimez pas les hauteurs et escaliers de la ville
C’est un détail qu’on ne découvre que sur place : Poitiers est une ville en relief. Cela veut dire des rues en pente, des escaliers escarpés, et parfois des trottoirs un peu fatigués. Pour bien profiter de votre visite, mettez des chaussures confortables. Oubliez les sandales fines ou les talons.
Pour les personnes à mobilité réduite, sachez que les bus et navettes “Vitalis” sont bien adaptés. Vous pouvez consulter les trajets et horaires directement sur leur site, ou via des cartes proposées par TUI si vous avez réservé une visite guidée.
6. S’offrir une escapade au Futuroscope
À moins de 15 minutes du centre-ville en voiture (ou en navette directe), se trouve l’un des parcs les plus fascinants d’Europe : le Futuroscope. Ce n’est pas Disneyland : ici, on explore la science, la technologie, la fiction immersive. J’y suis retourné plusieurs fois, même adulte, et chaque visite est différente.
Vous pouvez réserver vos billets coupe-file + transport via TUI ou Lastminute, souvent avec des réductions famille. Pour loger à côté, le Hôtel du Futuroscope (partenaire TUI) est une valeur sûre.
7. Partir à la découverte des villages aux alentours
Poitiers est un excellent point de départ pour explorer la Vienne et ses merveilles : les villages de Angles-sur-l’Anglin, classé parmi les plus beaux de France ; Chauvigny et ses ruines médiévales ; ou encore Saint-Savin et son abbaye inscrite à l’UNESCO.
Louez une voiture (via Europcar ou Sixt, disponibles aussi sur TUI) et offrez-vous un road trip de 2 ou 3 jours. Si vous préférez tout planifier à l’avance, TUI propose aussi des circuits “Autotour” clé en main à partir de Poitiers.
8. Profiter de la vie nocturne étudiante
Poitiers étant une ville universitaire, l’ambiance le soir peut être très agréable sans être étouffante. Bars à vins, concerts, petits théâtres… J’ai particulièrement aimé le Cluricaume Café, qui organise des quiz, des lectures ou des jam sessions.
Vérifiez les événements culturels sur le site de la ville ou sur les offres de TUI, qui proposent parfois des séjours thématiques “événement culturel” avec hébergement compris, notamment pour les festivals de musique ou les pièces de théâtre.

9. Prendre le temps de flâner dans les marchés
Un samedi matin sur le marché Notre-Dame, c’est l’assurance de découvrir une ville vivante, locale, fière de ses produits. J’y ai acheté des tomates anciennes, des confitures artisanales et des couteaux faits main. Le dimanche, préférez le marché du quartier des Couronneries pour une ambiance plus populaire et colorée.
Pensez à apporter un petit sac réutilisable ou un panier — c’est la norme ici. Et si vous êtes en logement avec cuisine (disponible via Booking, Airbnb ou TUI Appart’Hôtels), vous pourrez cuisiner vos trouvailles !
10. Organiser son départ sans stress : anticiper ses réservations
Mon dernier conseil, peut-être le plus important : anticipez. Poitiers est une ville tranquille, mais les hôtels de charme, les bons restos ou les billets pour le Futuroscope peuvent rapidement se remplir, surtout les week-ends.
Je recommande de réserver :
- Votre hébergement 2 à 4 semaines à l’avance (via TUI, Booking, Lastminute).
- Vos restaurants au moins 48h avant, surtout pour le dîner.
- Vos billets de transport (TGV ou vols internes) via Trainline, SNCF Connect ou Omio.
Poitiers, ce n’est pas un décor figé. C’est une ville qui respire, qui se découvre avec lenteur, respect et curiosité. Chaque ruelle pavée semble vous murmurer une histoire. À chaque voyageur de tendre l’oreille… et d’écouter.
Si vous prenez le temps, si vous suivez ces quelques conseils, je peux vous assurer une chose : vous n’oublierez jamais ce premier séjour à Poitiers.